André CASALIS , né le 18 septembre 1923, nous a quitté dans sa 99ème année.
André CASALIS est Cadet de la France Libre, de la première promotion « Libération ».
D’une famille éprouvée par la première guerre mondiale (deux de ses oncles sont morts au combat) , André CASALIS n’a que dix-sept ans lors de l’Appel du 18 juin 1940 du général de GAULLE. Très marquée par le discours d’abandon du Maréchal PETAIN, sa famille décide de lui faire gagner l’Angleterre . Dès le 19 juin 1940, il embarque à Saint-Jean-de-Luz avec une de ses tantes mariée à un Britannique et rejoint l’Angleterre. Ne pouvant s’engager immédiatement compte tenu de son âge, il manifeste toutefois son désir de combattre dès que possible contre le régime nazi dont il a vu le fanatisme dès 1938 au cours d’un échange scolaire en Allemagne.
Ancien scout aux Eclaireurs unionistes de France, il rejoint Brynbach (GB) où la France Libre a créé pour les jeunes Français un grand camp scout d’initiation militaire dans l’attente de la création de ce qui va devenir l’Ecole militaire des Cadets de la France Libre qu’il intègre début 1941 à Malvern, premier site de l’Ecole.
Il est présent le 13 septembre 1941 lors de la remise de son fanion à l’Ecole des Cadets de la France libre par le Général de GAULLE.
Il sort deuxième de la première promotion « Libération », en ayant la volonté farouche de combattre les puissances de l’Axe jusqu’à la victoire finale des Alliés et la libération de la France.
Compte-tenu des menaces que le Japon fait peser sur la zone Pacifique, il obtient son affectation en Nouvelle-Calédonie où l’arrivée en force des troupes américaines ne lui donne malheureusement pas la possibilité de combattre. Il en éprouvera une grande frustration d’autant qu’il ne pourra rentrer en France qu’en septembre 1946 où il retrouvera sa famille après plus de six ans de séparation. Il reprend alors ses études et obtient son diplôme d’ingénieur de l’Ecole des Travaux publics. Il fera une brillante carrière dans le secteur de l’équipement et des travaux publics tant en France qu’à l’étranger.
André CASALIS est aujourd’hui reconnu comme l’historiographe des Cadets de la France Libre. Il publie plusieurs ouvrages sur l’Ecole et sur son encadrement , mais aussi sur les biographies des Cadets des différentes promotions . Il laisse une riche documentation qu’il a déposée au Service historique de la Défense au Château de Vincennes.
Son œuvre imposante reste en partie inachevée en l’absence d’informations suffisantes sur la vie et les actions de Cadets des promotions ultérieures à la sienne qu’il n’a pu tous connaitre en raison de sa présence à Nouméa pendant le deuxième conflit mondial. Il a toujours manifesté le désir que le relais soit pris après son départ pour compléter son œuvre.
André CASALIS laisse le souvenir d’un homme exigeant, rigoureux, voire pointilleux sur la vérité historique et profondément attaché au souvenir de la période de la France Libre. Un homme d’honneur, dès les tous premiers jours de la résistance au nazisme et au régime de Vichy. André CASALIS était chevalier de la Légion d’honneur.
Bonjour,
Désolé pour les membres de sa famille et amis à qui je souhaite « bon courage » !
Mon père, Robert Mulsant, est sorti major de la promotion « Libération » …
Ayant déjà le tome I – L’école militaire, je cherche actuellement le tome II – Destins croisés, et les tomes III & IV – Destins brisés …
Pour les trouver, quelqu’un peut-il me mettre en contact, soit avec la famille d’André Casalis, soit une autre personne acceptant de me les vendre, SVP ?
Mon e-mail : jacquesmulsant@gmail.com
Merci !
Rest in peace my cousin. I am a Casalis Descendent born to Albert Herman CASALIS’ daughter, May CASALIS in Botswana, Southern Africa. I communicated with Andre in 2016 and he couriered me a book he has written on or family trees. I emailed him some information about the CASALIS descendants in Botswana.
He told me his children were Sylvie, Arnaud, and Bertrand. Please pass my email to all of them so we continue with Andre’s work on the Casalis family tree in Africa.