Le 1er août 1944, il y a 75 ans, La 2eme DB débarque en France

Avec elle, l’armée française fait son retour sur le territoire national et contribue à la libération contre l’occupation allemande. Bien sûr, une division française de 14000 hommes au milieu des 2 520 000 qui vont arriver en France entre le 6 juin et la fin août, c’est très peu de chose. Mais le général Leclerc, va faire en sorte que sa division soit à la pointe des combats et force à plusieurs reprise la victoire.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 2DB_1944_B.jpg.

Une quarantaine de cadets dont 30 aspirants font partie de la deuxième DB et participent à la bataille de Normandie.

Notre lettre trimestrielle de juillet rappelle tous les cadets engagé dans la bataille de Normandie proprement dite, mais aussi dans les actions menées conjointement en France pour bloquer les déplacements des troupes allemandes. (ouvrir la lettre)

Mais un certain nombre de nos cadets vont y laisser la vie …

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il y 75 ans: 8 Cadets de la France Libre présents le 6 juin 1944

En Angleterre, en mai 1944, chacun réalise que le débarquement sur le Continent européen est imminent. Pour les Forces françaises libres stationnées en Angleterre, la seule inconnue porte sur les missions qui leur seront confiées.
Pour le débarquement lui-même et les semaines qui seront ensuite nécessaires pour installer une tête de pont capable de bousculer les armées allemandes, toutes les unités sont sous le commandement du maréchal Montgomery, qu’elles soient anglaises, canadiennes ou américaines. Mais le GQG reste dirigé par le général Eisenhower à qui Roosevelt avait conseillé de se méfier de De Gaulle. Celui-ci ne sera donc informé du dispositif de bataille qu’à la veille du débarquement.

Cela n’empêchera pas les FFL de terre, de l’air ou de la marine de participer au jour J

En Angleterre, le Général avait pris soin de conserver suffisamment de troupes pour que la participation de la France libre soit une réalité. Elle le fut d’autant plus brillamment que les Français libres reçurent deux missions d’importance.

Deux cadets dans le commando KIEFFER

La première fut donnée au commando du capitaine Kieffer chargé de s’emparer de Ouistreham, une position essentielle puisqu’elle était à l’extrême gauche du dispositif anglais et que sa prise allait empêcher qu’il y eu de ce côté-là une contre-attaque allemande.
Parmi eux, Léopold Hulot (Fezzan Tunisie) et Laurent Casalonga, tous deux cadets.

Cinq cadets parachutés en Bretagne

La deuxième mission fut confiée au 4ème SAS du colonel Bourgoin. Il s’agissait pour ses 500 parachutistes d’investir la Bretagne pour y désorganiser les mouvements des troupes allemandes et faciliter, trois ou quatre semaines plus tard, la poussée des divisions américaines vers les ports bretons. La réaction allemande fut très vigoureuse et réussit à fixer une partie importante des troupes de Bourgoin autour du village de Saint-Marcel. Ce fut une dure bataille. Cinq cadets y participèrent: Gérard Gauthier de Carville, GeorgesTaylor , Paul-André Metz ainsi que Jacques Chatenay et François Mariani qui y trouvèrent tous deux la mort.

Et un officier de liaison auprès de la 6ème division Airborne anglaise

Pour compléter cette liste de cadets présents en Normandie le 6 juin 1944, il faut aussi citer Rémy Dreyfus (alias Daniel Plowright) qui fut détaché comme officier de liaison auprès de la 6ème division Airborne anglaise, et arriva à Ranville le 6 juin.

De plus, de nombreuses unités des Forces navales et aériennes de la France libre participèrent activement au débarquement.
(extrait d’un texte de Rémy DREYFUS paru dans l’Echo des Cadets N°50)

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Les nouveautés sur le site

Le site vient de s’enrichir de deux nouvelles pages (Cela en fait 40)

Une page sur les lycées d’où venaient les quelques cadets qui ont mentionné ce point dans leurs récits. Ceux qui ont rejoint l’Angleterre en 1940 étaient pour beaucoup encore en classe de première ou de terminale. En auriez vous fait autant à leur âge dans de telles circonstances ?

Une nouvelle page destinée à regrouper les textes rédigés en Anglais. Ils sont à vrai dire peux nombreux à ce jour mais nous espérons pouvoir bientôt enrichir cette page (merci d’avance aux volontaires)

Et puis de nouveaux textes viennent d’être publiés (il y a maintenant en tout 79 textes)

  • Pour la page des évasions, les textes de Robert Gaitz, Olivier schloesing
  • Pour la page de la promotion Libération un texte souvenir écrit par Etienne Laurent
  • Pour la page deuxième DB (Firth, Torres, Fossarieu, Iriart)
  • Dans la liste des textes, les textes de Pierre DAC, J-H Schloesing et le calendrier historique de l’école.
  • un récit de jacques Kaufmann de son évasion jusqu’à la libération de Colmar
  • et quatre textes en anglais

 

 

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Adieu à Claude VOILLERY

Avec Claude Voillery qui nous a quitté mardi 16 avril, nous perdons l’un des derniers cadets de la France libre, mais aussi un ami de la Fondation Charles de Gaulle depuis sa création. Né en mai 1925 à Montmorency, il faisait ses études à Paris au Lycée Janson de Sailly en 1939. En juillet, son père, récemment nommé consul de France en Islande à

Claude Voillery en 1945

Claude Voillery en 1945

Reykjavik le fait venir en vacances sur la terre des glaciers et des volcans. La déclaration de guerre empêche son retour en France et c’est donc depuis l’Islande qu’il assiste à la brutale défaite des armées françaises en 1940. En 1941 il passe en Angleterre pour terminer ses études secondaires au lycée Français de Londres alors replié dans le Cumberland. Il passe son baccalauréat en juin 1943 et va s’engager aussitôt dans les bureaux de la France Libre. Il est alors affecté à l’école des Cadets de la France Libre. Il en sort le premier juin 1943 avec le grade d’Aspirant dans la promotion « 18 juin ». Il entre alors au B.C.R.A, l’organisme qui organisait l’encadrement militaire des maquis de la France Libre. Il subit un entraînement de commando dans une école britannique puis est parachuté en France en Haute Marne près de Rivière-les-fosses. Il a alors 19 ans. Il organise avec le maquis le harcèlement des troupes allemandes en retraite puis lorsque la région est libérée, il rejoint Londres en attente d’une nouvelle affectation. Il est alors atteint de tuberculose et doit terminer la guerre dans un sanatorium, à son grand regret.
Mais une vie d’homme, ne se limite pas à sa jeunesse, quelque glorieuse qu’elle soit. Il va ensuite se marier en 1946, mener une carrière bancaire en France, en Belgique et ce qui est moins commun en Bulgarie. Avec Pierre Lefranc, il anime le bureau de l’amicale des Cadets de la France Libre dont il restera le trésorier de 1972 jusqu’à sa dissolution en 2000. Il participe aussi avec Pierre Lefranc aux débuts de la Fondation Charles de Gaulle.

Claude et Françoise Voillery en 2016

Claude et Françoise Voillery en 2016

En 2014, il est l’un des membres fondateurs de l’Association du Souvenir des Cadets de la France Libre.
Mais ce qui a le plus marqué ceux qui le connaissaient, c’est d’abord une grande gentillesse assortie d’un sourire chaleureux qui créait autour de lui cette atmosphère amicale un peu spéciale qu’il appelait « l’esprit cadets ». A son épouse Françoise et à ses enfants, nous présentons nos condoléances.

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Les Cadets et la recherche historique

Pour le lancement du Comité de l’Histoire des Cadets de la France Libre.

Avec le temps qui passe, la saga des Cadets n’est plus seulement le souvenir des Cadets encore en vie. Elle devient objet d’études historiques. Avec peut-être moins de chaleur et de vécu intime mais avec plus d’exigences scientifiques, avec le souci aussi de rassembler, au-delà des témoignages accumulés des parcours des Cadets et de leurs instructeurs, tous les documents et archives les concernant en les inscrivant dans un contexte et une perspective historique permettant de leur donner leur juste place dans les combats pour la libération de la France.

Les statuts de notre Association, dans ce cadre, ont prévu dans leur article 6 §4, la création d’un « Comité de l’histoire des Cadets de la France Libre ».

Ce Comité, qui reste à mettre en place, « réunit à l’invitation de l’association et suivant leur accord et leur adhésion, des historiens, écrivains, journalistes et personnalités diverses, qui, par leurs écrits et leurs actions, ont prouvé leur attachement à la mémoire des Cadets ».

« Le Comité contribue au recensement des archives, documents et travaux consacrés aux Cadets et à leur Ecole, à l’exactitude historique des informations diffusées sur l’Ecole et les Cadets ».

Si le Comité de l’histoire n’est pas encore installé, tout le travail préparatoire en amont est en cours d’achèvement. Hugues LAVOIX, notre secrétaire général, a numérisé un très grand nombre de documents et d’archives qui constituent le « fond documentaire » du futur Comité, à côté de la « somme » que constitue le travail de mémoire réalisé par André CASALIS dans ses ouvrages consacrés aux Cadets.

Mais la reconnaissance scientifique viendra largement de travaux universitaires que nous aurons suscités ou auxquels nous aurons apporté notre concours. Il convient ici aussi de les recenser pour ceux qui ont été réalisés avant la création de l’ASCFL en 2014.

Nous avons déjà signalé le récent Mémoire pour le Master en Histoire présenté à l’Ecole doctorale de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris en 2017-2018 par Félix TERRIER ; mémoire dirigé par Guillaume PIKETTY et Manon PIGNOT.

Ce mémoire porte pour titre : « de l’engagement à la mémoire : itinéraire des Cadets de la France Libre ». Il mérite naturellement notre lecture, nos commentaires, voire nos compléments ou nos observations. Non pour remettre en cause tel ou tel aspect du document mais pour prolonger la réflexion historique et les études autour du document. Ce pourrait être d’ailleurs un des premiers travaux du Comité de l’histoire qui pourrait auditionner l’auteur, Félix TERRIER, par ailleurs membre de l’ASCFL.

Au-delà de cet ouvrage, peu de travaux universitaires ont été consacrés en tout ou partie aux Cadets de la France Libre. Dans sa bibliographie, Félix TERRIER cite Jean-François MURACCIOLE (Les Français libres, Tallandier, 2009), Patrick RONGIER (L’Ecole militaire des Cadets de la France Libre, sous la direction de François COCHET, « Expérience combattante : Former les soldats au feu », Riveneuve, Paris,2011), et enfin Guillaume PIKETTY, (« Free French coming out of war », revue européenne d’histoire). C’est bien peu pour nous satisfaire. C’est pourquoi, relancer la recherche sur le rôle des Cadets dans la guerre et sur leur devenir ensuite, doit être l’une de nos premières préoccupations.

Autour de Hugues LAVOIX, et en étroite liaison avec André CASALIS, pourrait déjà se constituer un « noyau dur » de membres de l’ASCFL intéressés par ce projet. L’assemblée générale de décembre 2019 pourrait être l’occasion de lancer le Comité après avoir sollicité les historiens précités, et les Fondations proches qui disposent déjà d’un comité scientifique d’études historiques.

Le comité de l’Histoire constituera à l’évidence un moyen efficace et légitime permettant de pérenniser la « geste » des Cadets.

Pierre MOULIÉ, vice-président de l’ASCFL

 

Dernières nouvelles de l’association :

Le livre « En route pour l’Angleterre » rassemblant des textes de Cadets sur leur évasion vers l’Angleterre a été diffusé aux adhérents. Cette publication a été l’occasion d’une conférence au Cercle National des Armées le 28 janvier, à l’initiative de Michel ANFROL et des Amis de la Fondation Charles de Gaulle, avec sa présentation par René MARBOT, Hugues LAVOIX et Pierre MOULIÉ,

Les mémoires de guerre de Marc SAVIGNY, traduites en français seront prochainement publiées par l’ASCFL. Ainsi que l’ouvrage consacré à « la double évasion de Robert MOULIÉ » commandant la 1ère Compagnie d’élèves-aspirants de l’Ecole des Cadets de la France Libre (promotion du 18 juin »),

Les 2 et 3 février 2019, une délégation de l’association a été accueillie à Saint-Cyr Coëtquidan à l’occasion de la réunion de la Promotion « Cadets de la France Libre,

Le 9 mai 2019, une rencontre est prévue à Londres avec les nouveaux propriétaires du manoir de RIBBESFORD, avec la participation d’un représentant de l’Ambassade de France à Londres,

L’ASCFL est désormais représentée, au sein du conseil d’administration de l’association « la maison de la 2ème DB », par Pierre MOULIÉ.

D’importantes cérémonies auront lieu sur le parcours triomphant de la 2ème DB à l’occasion de son 75ème anniversaire, avec un temps fort à Strasbourg le 17 novembre 2019.

Pour télécharger cette lettre : (lien)

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Décès de Guy RIchard l’un des 8 plus jeunes cadets

Guy RICHARD avait traversé la Manche en Canoé en septembre 1941 en compagnie

Guy Richard le 16 mars 2019 reçoit la légion d'Honneur (Photo UNC-AME

Guy Richard le 16 mars 2019 reçoit la légion d’Honneur (Photo UNC-AME)

de son frère Christian RICHARD, des frères Pierre et Jean-Paul LAVOIX et de Reynold LEFEBVRE. Partis de Fort-Mahon (80) ils étaient arrivés à Folkstone après 32 heures en Canoë. (récit). Les cinq jeunes gens avaient ensuite été reçus par Winston CHURCHILL qui avait salué cet exploit en disant « Voilà le visage de la vraie France »

Né en 1926, Guy avait était âgé de 15 ans lors de cette traversée.
Il avait suivi les cours de l’Ecole des Cadets de la France Libre à Malvern puis à Ribbesford puis, il avait participé à la libération au sein de la 1ère DFL, et avait fait les campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne.

Après la guerre, il avait ensuite mené une carrière d’enseignant.

Frappé d’un AVC en 1981, il vivait depuis dans une maison de retraite.

Il venait d’être décoré de la Légion d’Honneur le 16 mars 2019. Il est décédé le 2 avril.

Reynold Lefebvre, Jean Paul LAVOIX, Christian et Guy Richard à Ribbesford

Reynold Lefebvre, Jean Paul LAVOIX, Christian et Guy Richard à Ribbesford

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Coetquidan le 2 février 2019

Quelque part à Coëtquidan se forment chaque année de nouveaux officiers
tandis que s’élève au loin la flammASCFL_20190202_Coetquidan_01e de granit des cadets dressée face au monument élevé à la mémoire du Général De Gaulle qui de loin évoque l’épée de France dressée pour sa défense

 

Plusieurs représentants de l’association se sont rendus cette année à Coëtquidan, à l’invitation deASCFL_20190202_Coetquidan_03s officiers de la promotion « Cadets de la France Libre » qui ont rendu hommage à leurs parrains en déposant une gerbe devant le menhir des cadets.

 

 

 

Le discours prononcé par le père système de la promotion a évoqué les 280 élèves de l’école dont sont sortis 211ASCFL_20190202_Coetquidan_02 officiers. 55 de ces officiers et élèves ont payé de leur vie leur engagement dans les combats pour la France (Liste)

 

 

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Meilleurs Voeux pour 2019

Le président René MARBOT
Les membres du conseil d’administration
Les anciens cadets
et tous les adhérents de l’association pour le souvenir des cadets de la France Libre

Vous souhaitent une très heureuse et très joyeuse année 2019

Nouveautés sur le site

  • Récit de jean CLOSSE (son évasion et sa campagne d’Italie)
  • Ajout d’un article sur visite à Coëtquidan du 2 février 2019 et texte memorial des cadets
  • Ajout du récit de l’évasion de Michel LIGAVANT page évadés de Bretagne
  • ajout d’un bouton vert pour enchainer les pages de 1940 à la page des officiers instructeurs
  • Ajout du texte « La leçon de géographie » de Georges TORRES
  • Ajout de la page « bonnes lectures » donnant accès à la bibliographie
  • Retour sur l’article de décembre concernant les 2S de 1942 et 1943: Le document du 2S de 1943 a été ajouté à l’Article et une fonction Zoom permet de lire normalement les photos des documents portant les signatures
  • Parution de la lettre trimestrielle de Janvier 2019Ci joint
  • Page des officiers instructeurs, liens vers les fiches du fichier France Libre et ajout des noms des volontaires féminines

 

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Noëls de Guerre pour les Cadets

Noël de 1940

En Angleterre, ils ne sont pas très nombreux, une soixantaine environ. Ils sont à Rake Manor et bien mal logés dans d’anciennes écuries

La messe de minuit est célébrée au camp Canadien. C’est quelques jours plus tard, le 30 décembre qu’ils reçoivent la visite de Charles De Gaulle et le plus beau cadeau du monde lorsqu’il leur dira au soir du réveillon:

« Désormais vous êtes l’Ecole militaire des Cadets de la France libre »

Les futurs cadets sont en France, dans l’Empire ou ailleurs. Certains ont déjà goûté des prisons allemandes, vichyssoises ou espagnoles.

Noel 1941

Ils sont déjà plus nombreux et fort bien installés dans les locaux de Malvern. A Noël, ils ont deux jours de quartier libre. La soirée de Noël se tient à la maison N° 5 de Malvern. Chaque cadet reçoit un cadeau.  Certains sont accueillis dans des familles anglaises.

Noël 1942

Les Cadets sont à Ribbesford

Ils sont de nouveau accueillis dans des familles anglaises

Les 15 cadets de la première promotion sont au loin et ceux de la promotion Bir-Hakeim viennent de recevoir leurs galons d’aspirants le 10 décembre lors de la visite du Général De Gaulle. Certains ont été invités au 2S de Londres.

Noël 1943

Il y a foule maintenant avec tous ceux de la future promo « 18 juin » avec près de 160 élèves

Ceux de Bir-Hakeim et ceux de Fezzan-Tunisie sont également partis

L’école comporte déjà plusieurs cadets morts pour la France: Quentin Bourgeois, Roger Colcanap – Jean-Claude Camors et Jean Digo, ce dernier mort par accident durant l’instruction.

Ceux de Corse et Savoie viennent d’être promus le 23 novembre et sont déjà partis.

Noël 1944

L’école est fermée depuis 6 mois … et les cadets sont à la bataille. Ils ont déjà atteint Strasbourg

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Les premiers 2S des cadets à Londres en 1942 et en 1943

On sait que le deux décembre 1804, Napoléon fut couronné Empereur et que, un an plus tard, le 2 décembre 1805, il gagne la bataille d’AUSTERLITZ
C’est aussi à cette date que tombe le premier officier Saint-Cyrien
Les Saint-Cyriens commémorent cet évènement chaque année, et partout où ils se trouvent, ils ont coutume de célébrer l’évènement à la date du 2S
… un peu mystérieux le S ? C’est que les Saint-Cyriens utilisent pour leur année scolaire les lettres de la bataille.
La rentrée s’effectue en octobre avec le A, puis on trouve U et S pour novembre et décembre et ainsi de suite jusqu’en juillet, août et septembre étant des mois de vacances sont omis du calendrier.

Pour en revenir au premier 2S des cadets, C’est le 2S-137 de Londres de 1942 auquel le cadet Jean-Claude Demorest a été invité et a gardé comme souvenir le carton d’invitation enrichi des signatures des officiers présents. Le Général De Gaulle représentant sa promotion y a mis son paraphe, on y reconnait les noms et paraphes des autres participants
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(zoom)

Le 2S suivant 2S 138, le Général De Gaulle est à Alger et le 2S comporte moins de généraux prestigieux. Par contre, les promotions Libérations, Fezzan-Tunisie et Corse et Savoie comptent des représentants présents
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