Les quatre plus jeunes, Claude Boulanger, Michel Herbout, Guy Pierrepont et Maurice Méchin n’ont pas quinze ans
Charles Hessenbruch, Jean Bouclet, Georges Billard, Georges Taylor et Cyril Herbout et Arthur Van Blaere n’ont pas 16 ans
Ils sont 13 à avoir seize ans, 14 à avoir 17 ans, trois ont 19 ans, 2 ont vingt ans, et le plus vieux, le seul ayant 21 ans, Marius Taravel fait partie des Chasseurs Alpins engagés dans l’opération de Narwick, au même titre qu’André Lehrman qui a 20 ans a déjà reçu une citation.
On retrouvera la plupart d’entre eux en juillet au camp de Brimbach sauf ceux qui ont réussi à se faire engager dans la légion étrangère ou dans les chasseurs alpins en trichant sur leur âge.
Parmi ces 42 volontaires de la première heure, 32 gagneront leurs galons d’aspirants dont les 15 qui constituent la promotion Libération. Pour les autres, certains préféreront s’engager dans la Marine, l’aviation ou les parachutistes, d’autres seront blessés ou malades durant la formation. Deux autres, enfin, sans être des « cadets » seront affectés à la « section hors rang » de l’école des cadets, leur niveau scolaire ne leur permettant pas de suivre les cours d’officiers, ce qui ne les empêchera pas de participer ensuite aux combats de la Libération.
On dispose des récits de Ceugnet et de Vanblaere échappés du Pas de Calais, des récits de Pierrepont, Duluat, Quentel, Ligavant et La Ménardière échappés de Bretagne Il existe aussi un bref récit de l’évasion d’André Casalis depuis St-Jean de Luz ainsi qu’un récit consacré à l’évasion de trente-deux lycéens Bayonnais parmi lesquels on compte Laurent Casalonga.